Le 21 fĂ©vrier 1904, le conseil municipal de Mailly-le-Camp, sur la demande de l’autoritĂ© supĂ©rieure, dĂ©cida que la commune participerait Ă hauteur de 2000 francs pour la construction de la caserne de la gendarmerie.
Le 3 juillet suivant, le conseil municipal vota les 25 Ă 30 ares de terrain nĂ©cessaires Ă l’assiette du bĂątiment.
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Gendarmerie de Mailly dans les années 1910 /Collection ANCEL Christophe
Le 4 mars 1908, le ministre de la Guerre dĂ©crĂšte la crĂ©ation de la brigade Ă pied de Mailly-le-Camp (4 hommes) dont la circonscription comprendra les communes suivantes : Mailly-le-Camp, Semoine, Poivres, Trouans, Dosnon et Grandville. Cette dĂ©cision est prise par la tenue d’un acte criminel : une enfant de 9 ans fut violĂ©e et tuĂ©e en plein centre de Mailly sans qu’on puisse retrouver le coupable. La mission des gendarmes consistait au maintien de l’ordre public et la lutte contre le braconnage. Le camp possĂ©dant sa propre police militaire, appelĂ©e la prĂ©vĂŽtĂ©, les gendarmes ne s’occupaient que rarement des affaires militaires.
Extrait d’une carte postale de la gendarmerie de Mailly dans les annĂ©es 1960/ Collection ANCEL Christophe
Une extension du bĂątiment pour des logements, un hangar pour les vĂ©hicules, quelques dĂ©barras et un checkpoint Ă l’entrĂ©e du bĂątiment ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s avant la Seconde Guerre mondiale.
De 1979 à 1980, des travaux sont réalisés dans les bureaux du bùtiment et des pavillons sont créés derriÚre la gendarmerie.
La gendarmerie de Mailly fermera en 2018, la commune a racheté le bùtiment et un projet de réhabilitation du bùtiment est en cours.