Les retards dans lâexĂ©cution de l’opĂ©ration donnent le temps aux allemands d’activer leur chasse de nuit.
Ă 23 h 30, 18 minutes aprĂšs que les 346 Lancaster et Mosquito passent les cĂŽtes françaises prĂšs de Dieppe, ils sont repĂ©rĂ©s par un radar, lâopĂ©rateur radio de cette radio dĂ©clare  » le fer de lance de la force vole au sud d’Amiens  » afin dâavertir son commandement.
Des dizaines d’Ă©quipages du III./NJG1 (dĂ©collent de Athies-sous-Laon vers 23h20-30h), NJG4 (de Dijon et Juvincourt ), NJG5 (Saint-Dizier) et I./NJG6 (un dĂ©tachement de Florennes en Belgique), plus la I./SKG10 et le Sonderkommando Kunkel (dĂ©collant en urgence de Nantes Ă 23h35) pui sont dirigĂ©s vers les bombardiers.
Au total, selon les informations des Britanniques, avec les dĂ©cryptages dâUltra. Il est employĂ© par les allemands, 31 Bf110, cinq Do217, six Ju88, dix Fw 190 et 5 Me410. Un renfort supplĂ©mentaire de la NJG1 et du NJG2 venant de Florennes, n’a pas pris contact avec la force aĂ©rienne. Ils sont dĂ©tournĂ©s en prĂ©vision d’une pĂ©nĂ©tration plus profonde du Bomber Command.
Les premiers combats aériens se déroulent dans les 80 derniers kilomÚtres avant Mailly. Mais la plupart des bombardiers sont abattus lorsque les Lancaster prennent le cap du retour, le clair de lune et les directives permanentes données par les contrÎleurs de la Luftwaffe permettent un véritable carnage.
La chasse allemande abat 33 des 42 Lancaster qui seront comptabilisĂ©s comme dĂ©truits durant la mission. Les autres bombardiers sont abattus Ă cause dâautres bombardiers qui leur tombaient au-dessus ou par la DCA Allemande autour du camp.